« Je crois, d'abord et par-dessus tout, à la culture négro-africaine, c'est-à-dire à la Négritude, à son expression dans la poésie et dans les arts. Je crois également, pour l'avenir, à la francophonie, plus exactement à la Francité, mais intégrée dans la Latinité et, par-delà, dans une civilisation de l'Universel, où la Négritude a déjà commencé de jouer son rôle primordial. » Voici ce que, en 1988, Léopold Sedar Senghor présentait son essai dans la célèbre collection de Grasset, « Ce que je crois ».
Initié au mystère des langues et enraciné dans ce continent africain dont il fut l'un des plus éminents dirigeants, Léopold Sédar Senghor refait, dans cet ouvrage majeur, tout le chemin de sa vie et de sa mémoire. De la poésie à l'Histoire, de la biologie à la grammaire comparée, il arpente un paysage universel, où chacun pourra retrouver sa propre trace.