Le premier tome de ce livre, « À ère nouvelle, nouvelle école », s'attelait à exposer le cadre administratif du Conservatoire, les caractéristiques de son fonctionnement, la carrière de ses professeurs et le cursus de ses élèves il y a 200 ans. À présent, ce tome 2 se tourne davantage vers la musique elle-même : il étudie l'activité pédagogique de toutes ses classes, puis ses moyens de diffusion. Pour se faire connaître, la nouvelle école se dote d'une imprimerie, d'un musée, d'une bibliothèque. Mais sa diffusion se prolonge naturellement par le concert public : jamais jusque-là école n'avait autant sollicité ses élèves pour célébrer les répertoires de son époque, dans le refus du passé. Le livre tient compte de la réception de ces interprétations par les auditeurs, en utilisant les critiques de la presse. La musique ressort de ce vivant tableau comme un moyen d'expression privilégié des Français en ce début de siècle.