L'enfance et la jeunesse d'Adrien Zograffi se situent dans une misérable banlieue du port de Braïla, sur les bords du Danube. Adrien devient le protégé de Codine, le bon géant. Puis il se fait vagabond et, pendant huit ans, a Mikhaïl pour inséparable compagnon. A Alexandrie, Le pêcheur d'éponges lui raconte sa vie. Chacun de ces textes pourrait lui aussi s'appeler Mes départs. Avec ces quatre titres, qui composent La jeunesse d'Adrien Zograffi, Panaït Istrati, qui ressemble à son héros, nous offre un chant d'amour, de justice et de liberté.
Adrien, neveu de Dimi, ouvre les yeux sur la vie, en faisant connaissance avec Codine, ancien forçat, qui souffre au plus haut point de sa laideur physique et qu'Adrien hésite d'abord à fréquenter. Puis il découvre la chaleur humaine qui se dégage de cette vie dure et misérable. Il rencontre ensuite Kir Nicolas, de qui il apprendra le coeur de l'homme et le travail. Istrati évoque douloureusement la xénophobie.
Indifférent à la fortune, Adrien, 17 ans, cherche à affirmer sa personnalité. Pas d'ambition pécuniaire, mais l'amour de son prochain, fraternité et justice, recherche de l'amitié avec un grand A. Et nous apprendrons au cours de ce nouvel épisode qu'il ne faut pas se fier au apparences. Mikhaïl et Samoïla, très différents l'un de l'autre, deviendront ses amis.
Avec ce nouvel opus, nous continuons à suivre la jeunesse d'Adrien, sa sortie de l'école et ses débuts de travailleur, puis sa chute vers la vie misérable de vagabond. Réflexions sur l'enfant, sa subordination à l'homme et son devenir parmi les hommes.
Quatrième récit du cycle de la Jeunesse d'Adrien Zograffi, récit d'une jeunesse misérable et vagabonde, de la recherche de l'amitié et de la liberté, avec une avidité de connaître l'autre.