Selon la Genèse, le monde est crée par la parole de Dieu : c'est donc une vision " poétique " de l'univers que propose la Bible. Or, à partir des année 1850, la prise de conscience de la " mort de Dieu " envahit la poésie, qui ne cessera plus d'en témoigner. Quand la parole fondatrice perd sa résonance, il est nécessaire de ne faire surgir une autre : Baudelaire, Mallarmé, Rimbaud, puis quelques-uns de leurs héritiers au vingtième siècle, ont tenté de prendre le relais du Verbe qui s'est tu.