De plus en plus de suicides s'accomplissent dans un passage à l'acte impulsif, réactif, qui sous couvert d'un deuil de l'objet d'amour met en ¿uvre une épreuve de réalité pour le sujet lui-même. C'est donc un enjeu narcissique masqué par des apparences objectales. On s'y laisse souvent prendre, confondant ambivalence et réflexivité. Comment ne pas se laisser leurrer quand il s'agit en fait de la perte de soi-même en tant que sujet ? il y a là un enjeu thérapeutique dont les pathologies actuelles rendent urgente la prise en compte.