La structure de toute société humaine est typiquement pyramidale, avec une minorité critique de personnes qui gravissent progressivement les échelons de la structure sociale grâce à leur propre intelligence et diligence, et dans certains cas par la violence et la fraude. Lorsqu'ils disposent d'un pouvoir financier et d'une influence suffisants, ils consolident et étendent à leur tour leurs intérêts en changeant les règles du jeu et en créant une élite dirigeante aux intérêts imbriqués. Si la structure pyramidale du pouvoir des sociétés orientales repose sur des régimes, la pyramide de domination occidentale est une chaîne de dettes très cachées qui maintiennent fermement ensemble les différentes strates de la société. Dans les sociétés occidentales, les créanciers ont un pouvoir dominant et les débiteurs sont en position dominée, et la principale fonction de l'appareil d'État est de protéger et de renforcer la fiabilité de cette chaîne. En Occident, celui qui est le plus grand créancier est le législateur ultime du jeu, et les banques centrales, contrôlées par les banquiers internationaux depuis le XIXe siècle, sont sans aucun doute les plus grands créanciers de la société dans son ensemble, le reste de la société, y compris les gouvernements, étant leurs débiteurs. De ce point de vue, l'Occident d'aujourd'hui est en fait une puissance financière qui contrôle les décisions des gouvernements.
Ce livre décrit en détail la formation, le développement, l'exclusion, les conflits, les alliances et l'équilibre des pouvoirs des principaux groupes financiers en Europe et aux États-Unis sur une période de 300 ans, analyse systématiquement le fonctionnement et le mécanisme de prise de décision des forces dominantes dans les coulisses du monde d'aujourd'hui, et dévoile pour la première fois le mystère du "club international des familles bancaires" qui dirige le monde.