La plupart des porteurs du SARS-CoV-2 restant asymptomatiques, il a fallu attendre des millions de dépistages systématiques pour connaître sa prévalence, que le cloisonnement a maintenue minime. Cela permet de calculer sa vraie létalité, entre 1,5 et 2 %, qui annonce une mortalité finale du même ordre que les deux guerres mondiales puisqu'on ne peut pas l'arrêter.
Le phénomène de facilitation de l'infection par les anticorps empêche une immunité naturelle ou suscitée, individuelle ou collective, mais n'empêchera pas d'administrer des "vaccins" aggravants comme pour la dengue. Le Covid-19 restera donc endémique et seul le traitement lui interdira de contrôler la population humaine, en volume et en âge.
À court terme la pandémie a déclenché l'étatisation du capitalisme, mais aussi la regrettable fermeture de l'économie réelle, qui annonce des pénuries dès 2020 et des famines pour 2021. À moyen terme la gouvernance mondiale, qui s'imposera par la Grande Réinitialisation (Great Reset) de janvier, compte associer la ploutocratie transnationale à la technocratie supranationale, comme elle l'annonce et l'écrit ouvertement depuis plusieurs mois, et apporter des changements majeurs aux modes de vie, à commencer par les régimes alimentaires.
Au 1er janvier personne n'aurait imaginé voir un jour ce qu'il allait vivre au 1er avril, comme la moitié de l'humanité. Il ne faut pas attendre un imaginaire retour à la normalité de 2019, et à la société de gaspillage, pour se préparer à une ère durable, où les populations urbaines des pays institutionnellement avancés seront handicapées. La rupture est historique.