Prix de la critique du Premio Chiara 2013
Qui ne s'est jamais surpris à imaginer la vie d'une personne croisée dans un train ou sur le quai d'une gare ?
Lui, l'homme qui vit dans les trains, n'a nul besoin de recourir à son imagination : il assiste quotidiennement à un chassé-croisé de destins ordinaires.
Dans ces rames qui voyagent entre le milieu du xxe et le début du xxiesiècle, ce ne sont pas seulement les années qui défilent, mais aussi les vies. L'apiculteur qui, croyant découvrir un essaim dans un train, y trouve des rescapés d'une tragédie ; l'inspecteur de lignes de chemin de fer qui, en traversant à pied les tunnels, remonte également le temps en faisant une découverte pourtant tout à fait d'actualité ; l'étudiant dont la vie soudain bascule dans une sombre affaire de drogue en croisant simplement une belle fille ; et tant d'autres. Ici, le train devient frontière entre présent et passé, entre réalité et souvenirs.
Comme fil rouge de ce récit, le vagabond, qui prend le train, jour après jour, et observe ces destinées. La sienne est inextricablement liée au train. À deux reprises, ce dernier le conduira vers la mort ; en réchappera-t-il ?
Ce livre a reçu le prix de la critique du Premio Chiara 2013, prix littéraire italien le plus prestigieux pour les nouvelles.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1952 au Lugano,
Andrea Gianinazzi a été enseignant, étudiant en philosophie (études terminées en 1980), secrétaire de l'association consommateurs de la Suisse italienne et actif dans la promotion de la santé et de la prévention des dépendances.
En 2007 il a publié en Italie son premier roman
Domani necessariamente, un thriller philosophique prenant place dans le Milan des années Trente.
Il a différents romans dans le tiroir et encore plus dans sa tête. En 2013, son recueil des nouvelles
L'uomo che vive sui treniobtient le prix de la critique dans le cadre du Premio Chiara : la plus grande reconnaissance italienne pour les nouvelles.