Catherine, jeune historienne vivant à Paris, va mener l'enquête sur le mystérieux passé de ses parents...Quand son oncle maternel meurt, Catherine part en Belgique vider sa maison. La ville de Gand, la maison de l'oncle, l'ouvrent à l'univers de la jeunesse de Jeanne, sa mère.Cette histoire de famille à deux voix, celles de deux femmes - mère et fille -, nous fait vivre l'amour interdit de Jeanne et d'un prêtre dans la Belgique de l'après-guerre.Tout en remontant le cours du passé de sa mère, Catherine rencontre elle aussi l'amour. Le présent de Catherine se construit au fil des rencontres et des découvertes entre Gand, Paris et la Provence, dans un récit familial intimiste qui traverse les époques. Catherine parviendra-t-elle à trouver ses racines?L'auteur aborde avec subtilité le sujet délicat des amours entre une femme et un prêtre dans la Belgique des années 1950.EXTRAITMa mère s'appelait Marie, elle était fière de son prénom et le portait avec une touchante gratitude. Ma grand-mère maternelle, " Mémé ", qui a vécu longtemps chez nous, s'appelait Virginie, et avait souffert toute sa vie de ce prénom, je ne sais pas pourquoi. André était prêtre, comme Jos. Ils enseignaient tous deux au séminaire de Gand. Le bâtiment massif, aux longs murs percés de fenêtres haut perchées, occupait un pâté de maisons entier, véritable forteresse. Seuls les séminaristes et leurs professeurs - tous prêtres - y avaient accès. Une porte de bois sombre en gardait l'entrée. Elle était percée d'un judas grillagé, ce qui permettait de surveiller les allées et venues. Je n'y suis entrée qu'une fois de toute ma vie, et seulement dans la salle des visiteurs, pour la collation après l'ordination de Jos. Pour notre mère, ce fut sans doute le plus beau jour de sa vie. Quel honneur, un prêtre dans la famille ! CE QU'EN PENSE LA CRITIQUEPour son entrée en littérature, Véronique Timmermans revisite à sa manière le thème porteur des secrets de famille.
Catherine, jeune historienne vivant à Paris, va mener l'enquête sur le mystérieux passé de ses parents...
Quand son oncle maternel meurt, Catherine part en Belgique vider sa maison. La ville de Gand, la maison de l'oncle, l'ouvrent à l'univers de la jeunesse de Jeanne, sa mère.
Cette histoire de famille à deux voix, celles de deux femmes - mère et fille -, nous fait vivre l'amour interdit de Jeanne et d'un prêtre dans la Belgique de l'après-guerre.
Tout en remontant le cours du passé de sa mère, Catherine rencontre elle aussi l'amour. Le présent de Catherine se construit au fil des rencontres et des découvertes entre Gand, Paris et la Provence, dans un récit familial intimiste qui traverse les époques. Catherine parviendra-t-elle à trouver ses racines?
L'auteur aborde avec subtilité le sujet délicat des amours entre une femme et un prêtre dans la Belgique des années 1950.
EXTRAIT
Ma mère s'appelait Marie, elle était fière de son prénom et le portait avec une touchante gratitude. Ma grand-mère maternelle, « Mémé », qui a vécu longtemps chez nous, s'appelait Virginie, et avait souffert toute sa vie de ce prénom, je ne sais pas pourquoi. André était prêtre, comme Jos. Ils enseignaient tous deux au séminaire de Gand. Le bâtiment massif, aux longs murs percés de fenêtres haut perchées, occupait un pâté de maisons entier, véritable forteresse. Seuls les séminaristes et leurs professeurs - tous prêtres - y avaient accès. Une porte de bois sombre en gardait l'entrée. Elle était percée d'un judas grillagé, ce qui permettait de surveiller les allées et venues. Je n'y suis entrée qu'une fois de toute ma vie, et seulement dans la salle des visiteurs, pour la collation après l'ordination de Jos. Pour notre mère, ce fut sans doute le plus beau jour de sa vie. Quel honneur, un prêtre dans la famille !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Pour son entrée en littérature, Véronique Timmermans revisite à sa manière le thème porteur des secrets de famille. Elle offre un roman sage, pétri d'ambiances plutôt que d'éclats. Il s'achève d'une manière ouverte qui laisse l'impression que pour Catherine, quelque chose peut commencer après la dernière phrase. -
Blog Fattorius
Dans un rendu verbal chamarré, légèrement ténu, Véronique Timmermans restitue Gand, Bruxelles, enveloppées dans des ambiances tristes et mélancoliques, comme dans certaines toiles de peintres flamands, qui donnent encore de nos jours son âme profonde au plat pays. -
La Côte
À PROPOS DE L'AUTEUR
Née en Suisse,
Véronique Timmermans a grandi en Provence. Ses études de sciences l'amènent à un premier travail à Paris, dans une entreprise pharmaceutique, puis à San Francisco, au coeur de la Silicon Valley technologique. Revenue en Europe, elle vit désormais en Suisse, avec son mari et leurs enfants. Elle partage son temps de travail entre la sphère médicale et l'écriture, un appel qu'elle s'est enfin permis d'écouter.