Satire, intrigue et humour s'entremêlent dans un récit plein de verve !Nous sommes en 2035. Reto Sferic, conseiller d'État unique, proclame l'indépendance la République du Genevois, qu'il dirige d'une main de fer depuis son jacuzzi.Ibrahim Balesteros, Genevois de son état, circulant sans papiers d'identité, est expulsé en Roumanie en quarante-cinq minutes conformément à la politique de renvoi des mendiants.À cela s'ajoutent un policier alcoolique et ornithophobe, un chanteur à la mode masquant une star du metal, ou encore une horde de vieillards fomentant la Révolution de Houblon depuis les sous-sols du Palais des Nations...Ouvre d'anticipation burlesque, satire sociale et politique, le deuxième roman de Mark Levental est à l'image de son auteur : généreux et déroutant.EXTRAITNe pas prêter attention à la police n'était plus un acte conscient depuis de nombreuses années. Ce n'était même plus une habitude ; plutôt un mode de vie.« Halte là ! » hurlait l'agente, quelque part derrière lui.Ibrahim fit mine de continuer. Ce n'était pas qu'il n'aimait pas la police, mais il avait trop souvent vu les méthodes qu'ils employaient pour faire régner l'ordre. Il força l'allure. Ne pas être pris à témoin. Rien vu, rien entendu.Pan !La détonation emplit l'espace, et tout se figea. Ibrahim se rendit compte qu'il était immobile. Il avait vraiment besoin d'une cigarette.« T'es sourd, ou bien ? Tu comprends, quand on te parle ? »CE QU'EN PENSE LA CRITIQUEPlutôt bien écrit et plein de rebondissements inattendus, Mendiant 3458 oscille entre la satire politique, la science-fiction et la farce grasse («Le prédateur - un chat - bondit, et Reto Sferic plongea au fond du jacuzzi, espérant ne pas avoir uriné»). - Marianne Grosjean, Tribune de GenèveÀ PROPOS DE L'AUTEURMark Levental, fidèle à sa généreuse nature, nous offre un deuxième roman opulent, pétri d'humour et de références.
Satire, intrigue et humour s'entremêlent dans un récit plein de verve !
Nous sommes en 2035. Reto Sferic, conseiller d'État unique, proclame l'indépendance la République du Genevois, qu'il dirige d'une main de fer depuis son jacuzzi.
Ibrahim Balesteros, Genevois de son état, circulant sans papiers d'identité, est expulsé en Roumanie en quarante-cinq minutes conformément à la politique de renvoi des mendiants.
À cela s'ajoutent un policier alcoolique et ornithophobe, un chanteur à la mode masquant une star du metal, ou encore une horde de vieillards fomentant la Révolution de Houblon depuis les sous-sols du Palais des Nations...
OEuvre d'anticipation burlesque, satire sociale et politique, le deuxième roman de Mark Levental est à l'image de son auteur : généreux et déroutant.
EXTRAIT
Ne pas prêter attention à la police n'était plus un acte conscient depuis de nombreuses années. Ce n'était même plus une habitude ; plutôt un mode de vie.
« Halte là ! » hurlait l'agente, quelque part derrière lui.
Ibrahim fit mine de continuer. Ce n'était pas qu'il n'aimait pas la police, mais il avait trop souvent vu les méthodes qu'ils employaient pour faire régner l'ordre. Il força l'allure. Ne pas être pris à témoin. Rien vu, rien entendu.
Pan !
La détonation emplit l'espace, et tout se figea. Ibrahim se rendit compte qu'il était immobile. Il avait vraiment besoin d'une cigarette.
« T'es sourd, ou bien ? Tu comprends, quand on te parle ? »
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Plutôt bien écrit et plein de rebondissements inattendus,
Mendiant 3458 oscille entre la satire politique, la science-fiction et la farce grasse («Le prédateur - un chat - bondit, et Reto Sferic plongea au fond du jacuzzi, espérant ne pas avoir uriné»). -
Marianne Grosjean, Tribune de Genève
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mark Levental, fidèle à sa généreuse nature, nous offre un deuxième roman opulent, pétri d'humour et de références. Intrigues entremêlées et scènes burlesques se succèdent comme les verres de blanc à la table du lieutenant Olivier Saillet, enquêteur enivré aux méthodes imparables.
Faussement naïf, purement décapant, le deuxième roman de Mark Levental est une belle analyse sociale et politique, qui n'oublie ni l'intrigue, ni le sens de la farce.